Anna : Bonjour à tous, et bienvenue sur notre podcast "Le Galetas", dédié à l'immobilier de Suisse romande et plus particulièrement au canton de Vaud. Je suis aujourd'hui avec mon acolyte Vincent pour vous parler d'un sujet fondamental lors d'un projet immobilier.
Et ce sujet, c'est :
Quelles sont les questions à se poser avant de mettre en vente ?
Vincent : Bonjour Anna.
A. : Bonjour Vincent. Vaste sujet !
V. : Oui, c'est clair.
A. : Mais essentiel. Du coup, selon toi, quelles seraient les questions fondamentales à se poser avant même de mettre en vente ?
V. : Alors même avant de se poser les questions ou de vous dire quelles sont les questions qui devraient être posées, je voudrais faire un peu trois catégories de potentiels vendeurs. Tu pourrais avoir :
A. : D'accord. Et du coup, pour chacune de ces catégories, quelles seraient les questions de base à se poser ? Par exemple, dans le premier cas, tu m'as parlé des propriétaires qui ont un bien qui est devenu trop petit ?
V. : Oui. Alors pour les propriétaires de biens devenus trop petits, typiquement, ils seraient propriétaires, admettons, d'un appartement de deux pièces et demie. Ils pourraient se demander : « Est-ce que je dois vendre cet appartement pour pouvoir acheter une villa ? », par exemple. Parce que vous pourriez aussi avoir le cas de figure où ces gens peuvent continuer à être propriétaires de cet appartement. Ils le conservent, le louent, par exemple, pour avoir un objet de rendement, et puis par-dessus peuvent acheter une villa. Entre nous soit dit, c'est assez rare.
Généralement, quelqu'un qui veut acheter un bien plus grand, va devoir vendre le bien plus petit pour pouvoir récupérer ses fonds propres et le bénéfice éventuel qu'il va réinvestir dans un objet d'une valeur plus élevée.
A. : D'accord, mais ça serait quelque chose qui pourrait être possible pour certains propriétaires. Là, la démarche serait de voir avec son banquier ?
A. : Absolument.
V. : Oui, parce que ça va être une question vraiment financière. Est-ce que la personne peut se permettre d'avoir deux prêts hypothécaires pour deux objets ? Est-ce que l'ensemble génère suffisamment de revenus pour pouvoir payer l'ensemble des frais qui sont liés à cela ?
A. : D'accord. Ensuite, il y avait la deuxième catégorie : les propriétaires qui doivent vendre pour des raisons…, on va dire géographiques ou situationnelles, comme un divorce, malheureusement, ou un mariage, ou un nouveau travail, etc.
V. : Voilà, j'ai envie de dire que c'est la vie qui va poser la question, et qui même va imposer la réponse du genre : « Je dois vendre parce que je dois déménager. » Le cadre supérieur qui a trouvé, comment dire ?, un nouveau travail dans un autre pays et sera généralement amené à devoir vendre son bien immobilier, récupérer ses fonds propres pour pouvoir déménager dans un autre pays.
Donc là, la question sera plus : « Comment faire en sorte que ça se passe au mieux, et comment vendre au meilleur prix de marché ? »
A. : D'accord. Du coup, on a la dernière catégorie qui était par rapport à une maison trop grande.
V. : Oui, absolument. Alors, statistiquement parlant, c'est quasiment la catégorie avec qui nous travaillons le plus en ce moment. Ce sont des personnes qui arrivent à l'âge de la retraite ou qui ont déjà dépassé l'âge de la retraite, qui vivent dans une villa individuelle ou une villa jumelée, peu importe, qui techniquement est devenu beaucoup plus grande, beaucoup trop grande pour leurs besoins, et qui représente vraiment une charge de travail à entretenir, qui devient vraiment très lourde pour ces personnes.
Et donc là, de nouveau, il y a toute une série de questions à se poser. La première : « Est-ce que l'on peut adapter la villa pour notre vie future… ? »
A. : Comme, par exemple ?
V. : Souvent, ces gens vont avoir des difficultés de mobilité dans un futur relativement proche.
A. : C'est possible en tout cas, ça serait une possibilité.
V. : C'est une possibilité ou une crainte que ce type de personnes peut avoir à ce stade de leur vie.
Voici les questions à se poser :
A. : D'accord. Donc avec peut-être pas un ascenseur mais d'autres aménagements qui permettraient de continuer à utiliser la maison…
V. : En fait, c'est une possibilité, maintenant, dans la pratique. Ce que je remarque, c'est que la plupart de ces propriétaires qui arrivent ou qui sont arrivés à l'âge de la retraite, vont vouloir aussi récupérer une partie de l'investissement qui est « coincé », somme toute, dans la valeur de la maison, pour s'acheter quelque chose de plus petit, comme un appartement en propriété par étage, et profiter plus de la vie pour pouvoir partir en voyage.
De pouvoir partir de chez soi tout en fermant la porte et en étant certain que les choses sont totalement sécurisées, ce qui n'est pas forcément le cas quand vous quittez une maison, c'est un peu plus stressant.
A. : Oui, je me disais : une solution serait de, quand c'est possible, créer un espace que l'on peut louer, un appartement à l'intérieur de la maison. Mais c'est aussi une charge quelque part pour certaines personnes.
Certaines seront désireuses et d'autres non, parce qu'il faut trouver un bon locataire. Et ça n'empêche pas certaines charges de propriétaire, comme l'entretien du jardin ou ce genre de choses qui prennent du temps et de l'énergie.
V. : C'est vrai, c'est vrai, mais, fondamentalement, chaque cas de figure va être différent, et donc il n'y a pas une seule réponse à une seule problématique. D'ailleurs, il va y avoir autant de réponses que ce qu'il y a de types de propriétaires, différents types de situations…
Mais, de mon expérience, arrivés à l'âge de la retraite ou passé l'âge de la retraite, les gens veulent vraiment profiter de la vie, se la couler douce, être peinard chez soi, et préfèrent avoir un appartement qui ne demande plus aucun entretien plutôt que de vivre dans une maison, dans une villa. Mais le cas de figure que tu mentionnes pourrait très bien se présenter. Toutes les choses sont à analyser. Et puis, il faut voir quelle est la meilleure solution pour cette situation-là.
A. : Et du coup, je pense qu'on a fait le tour. Mais quel serait ton dernier conseil ou ta conclusion par rapport à tout ça ?
V. : Chaque situation est différente et il faut se donner le temps d'avoir une phase de réflexion. C'est vraiment la phase de réflexion qui est primordiale, parce que de cette phase de réflexion, certaines pistes vont se dégager, et de ces pistes, on va en réduire la quantité pour arriver à deux possibilités, finalement. Et décider : « OK, maintenant, j'ai décidé de faire comme ça », et à partir du moment où les gens ont décidé de faire les choses, elles vont se produire.
A. : Super, merci beaucoup pour ta réponse.
V. : Je t'en prie.
A. : On se retrouve dans une semaine pour un nouvel épisode. En attendant, vous pouvez sans autre aller visiter le site immo4g.ch pour en apprendre davantage au sujet de l'immobilier de Suisse romande et du canton de Vaud. À la semaine prochaine !
V. : À la semaine prochaine !
Directeur général d’IMMO 4G
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